Affaire Guduff/Crédit Mutuel
Le Banquier et son notaire passent aux
aveux :
Ils reconnaissent qu’un prêt
bancaire octroyé le 9 JUIN 1989
ne peut pas avoir été par acte authentique du 21 JUIN 1989 comme il a été jugé. Afin d’asseoir ses aveux le
banquier a produit en justice les pièces suivantes :
*Un
écrit manuscrit sur lequel on peut lire :
9 JUIN 1989 : OCTROI
PRÊT 350KF
CAUTIONS : Chantal GUDUFF-Christian GUDUFF
*UN TABLEAU D'AMORTISSEMENT DU PRÊT indiquant que le prêt est bien daté du
9 JUIN 1989
*UN AVIS DE RÉALISATION-PRÊT adressé à l’emprunteur lui précisant que « nous
vous informons que les sommes ci-dessus ont été comptabilisées le 9 JUIN 1989 conformément aux
indications portées sur la demande de prêt »
SUR LE COMPTE N° 9202001230296, ont été effectuées le 9
JUIN 1989
les opérations suivantes :
·
VERSEMENT PRÊT………………………..7500,00 F
·
VIREMENT
PRÊT………………… … 342, 500 F
·
FRAIS
DOSSIERS………………… ……… 7500,00 F
· INTÉRÊTS RESTITUES………………….. 563, 01 F du 5 au
9 JUIN 1989
*UN
COURRIER DATE DU 16 JUIN 1989
par lequel le
Directeur du Crédit Ouvrier demande au notaire « de
bien vouloir compléter l’acte notarié de Monsieur GMA (l’emprunteur), par
des éléments de l’article 108 (Garantie exigée) »
Le notaire reconnait avoir reçu ce
courrier et déclare à la justice « que ce sont peut-être des termes mal
employés… Je n’avais pas envoyé de projet d’acte à la banque. Il s’agissait
simplement de mettre en œuvre un nantissement en plus des cautions »
Le banquier et la notaire
confirment donc qu’à la date du 16
JUIN 1989 l’acte produit en justice n’était pas dans sa forme
définitive.
COMMENT
DONC AURAIT-IL PU PERMETTRE D'OCTROYER UN PRÊT COMPLÈTEMENT RÉALISE LE 9 JUIN 1989 AINSI QU’IL A ÉTÉ JUGE ?
DES
LORS LA CAUSE DES GUDUFF EST ENTENDUE : QUE LA JUSTICE SE FASSE !
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